samedi, avril 20, 2024

RDC: les professionnels des médias formés sur la couverture médiatique sensible au genre

Le but de cette formation a été de prendre conscience du pouvoir d’influence des médias et de la capacité des journalistes à être des acteurs et actrices du changements dans le renforcement de la place des femmes et de leur voix dans le discours public et médiatique.

Les professionnels des médias ont été formés le jeudi 9 Mai au cercle Elaïs, situé dans la commune de la Gombe, à Kinshasa sur la couverture médiatique sensible au genre.

Cette formation a été organisée par la Mission d’observation de l’Onu pour la stabilité au Congo (Monusco).

Coordonnée par madame Sandy Grubic et madame Charlotte Ngungi, le but de cette formation a été de prendre conscience du pouvoir d’influence des médias et de la capacité des journalistes à être des acteurs et actrices du changements dans le renforcement de la place des femmes et de leur voix dans le discours public et médiatique ; mieux comprendre les obstacles systémiques qui constituent des barrières à l’accès des femmes à la vie politique ainsi qu’adopter de nouvelles attitudes, de nouveaux processus et façons de faire, afin de favoriser l’ascension des femmes à la vie politique.

Plusieurs thématiques ont été abordés au cours de cette formation entre autres, le fondement du bon journalisme, qui selon l’experte en genre se résume par la vérité, l’indépendance, le respect et la responsabilité. En second lieu, la dame de la Monusco s’est appesantie sur la notion du genre.

Sandy Grubic, a indiqué que le genre désigne les comportements, les activités et les attributs qu’une société considère à un temps donné comme appropriés pour les hommes et les femmes et détermine ce qui est attendu, permis et apprécié chez une femme ou un homme.

Tandis que le sexe fait référence aux caractéristiques physique/biologiques permanente qui différencient les hommes et les femmes.

Le troisième thème de cette formation a été lanotion de stéréotype sexiste.

Il se définit comme des généralisations simplistes et socialement construits sur les différences et rôles des hommes et des femmes.

Ils sont renforcés à travers les dictons, les chansons, les proverbes, les médias, la religion, les coutumes, la culture, l’éducation…

Mme Sandy a précisé que ces stéréotypes sont souvent utilisés pour justifier la discrimination sexiste de manière plus générale et peuvent être pris en compte et renforcés par ces théories, des lois et des pratiques institutionnelles traditionnelles et modernes.

Outre les stéréotypes, l’on a également abordé la notion des présupposés sexistes.

Il s’agit de l’ensemble des préjugés ou discriminations basés sur le sexe. Les présupposés sexistes sont souvent renforcés par les stéréotypes sexistes répandus dans la société ou la culture.

Le dernier point a été la notion d’égalité des sexes.

L’égalité entre hommes et femmes ne veut pas dire que les hommes et les femmes doivent devenir identiques, mais que leurs droits, responsabilité et opportunités ne devront pas dépendre du fait qu’ils soient nés hommes ou femmes.

L’égalité des sexes n’est pas un problème des femmes, mais devrait concerner et associer pleinement les hommes et les femmes.

Par ailleurs au cours de cette formation, les journalistes ont été conviés à des exercices, question de lier la théorie à la pratique.

La remise des brevets aux participants et une photo de famille ont sanctionné cette activité.

Source : Digital Congo

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