Le Forum international des femmes de l’espace francophone(Fifef ) organise du 31 juillet au 02 Août à Kinshasa le 3 ème congrès des femmes panafricaines en collaboration avec d’autres partenaires techniques et financiers.
Selon Denise Nzila , coordonnatrice de Fifef, le congrès va permettre aux participants, aux décideurs et au public de changer la vision et les politiques sur les droits de la femme africaine.
La rencontre se tiendra en marge de la célébration de la journée internationale de la femme africaine, commémorée chaque 31 juillet et le thème retenu est « le droit de la femme africaine : bilan et perspectives, horizon 2063 »,
Près de 272 femmes de différents pays sont attendus à Kinshasa pour participer à ce 3ème congrès.
Le Fifef en collaboration avec les femmes panafricaines compte à travers ce forum ciblé les problèmes majeurs des femmes panafricaines dans des champs d’investigation multiples et variés.
A en croire, la présidente du Fifef, cette rencontre sera une nouvelle opportunité de se faire entendre devant les grandes instances de décision du continent comme l’Union africaine,
En rappel, la journée internationale de la femme africaine fut créer en 1962 à l’initiative d’une grande militante féministe malienne, Awa Keita, la journée internationale de la femme africaine a été promulguée par l’Onu et l’UA, le 31 juillet 1963.
Première organisation féminine d’Afrique, elle deviendra « organisation panafricaine des femmes » après le congrès de Dakar en 1974.
La date du 31 juillet fut officialisée pour célébrer cette journée.
L’objectif de cette journée est d’échanger sur les expériences de chacune et de conjuguer leurs efforts pour l’émancipation de la femme en Afrique.
La célébration offre aux africaines un cadre d’échanges avec leurs gouvernements sur les contraintes majeures à leur bien-être et au développement du continent.
Les pays membres sont invités à célébrer le 31 juillet de l’année afin de créer l’opportunité de capitaliser les réalisations accomplies en faveur de l’égalité des sexes et de renforcer les débats autour des droits de la femme et du développement en Afrique.
